800 pages • Editeur Libella Maren Sell
Traduction Olivier Mannoni
Description
Peter Sloterdijk, dans ce dernier volume de sa trilogie, Ecumes, sphérologie plurielle, part à la découverte de la structure alvéolaire qui permet aux êtres humains de coexister dans les sociétés modernes. Il y souligne le rôle de l’élément aérien, notamment dans les nouvelles techniques de destruction et d’extermination, développe une théorie des îles et de “ l’insulation “ humaine, se penche sur le phénomène de la cohabitation des “ machines célibataires “ vivant en cellules juxtaposées, ou encore sur le phénomène de la “ serre „, fabrication artificielle d’un milieu atmosphérique. En cela, il répond à la question de la nature du lien qui fait tenir le sujet dans ce que la sociologie nomme traditionnellement “ société „. Peter Sloterdijk entre avec ce volume dans une phase d’observation de la civilisation contemporaine, dont il rattache l’évolution aux premiers mythes de l’écume, entre autres la naissance d’Aphrodite. Cette forme de pensée sereine – en bulles, en écumes – rend compte de la pluralité des approches et inventions du monde. De même, elle formule une interprétation philosophique et anthropologique de l’individualisme qui, en créant une atmosphère de liberté, dépasse les définitions entendues. Le malheur serait-il la dernière idéologie ? Ecumes, écrit d’une plume vive et claire, est sans doute le volume le plus actuel et le plus accessible de la trilogie Sphères.